
Spécialiste de la cosmétologie bio depuis des années, la marque Cattier Dislab a eu la mauvaise surprise de se voir interdire la vente de son gel moussant bio. Une décision qui a causé des remous au sein de ses fidèles clients.
Une décision de l’Afssaps
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps) annonce le retrait du gel moussant familial Cattier de la vente. Cette décision concerne également la fabrication et le conditionnement ainsi que la mise sur le marché du produit. Destiné à toute la famille, le Gel Moussant Cattier Dislab, n’est pas conforme aux normes de sécurité. L’agence a en effet constaté lors d’une inspection que le dossier de ce Gel moussant pour les cheveux et pour le corps ne comporte pas d’évaluation de sécurité notamment pour les enfants de moins de 3 ans. Cette évaluation de sécurité est obligatoire pour déterminer le profil toxicologique des ingrédients utilisés dans la fabrication du produit ainsi que leurs réactivités sur les zones corporelles où ils seront appliqués. Face à cette négligence de la part de la société, l’Afssaps a pris la décision de retirer le produit sur le marché par mesure de précaution pour les clients.
Les consommateurs apeurés
Les fidèles clients de Cattier se posent maintenant la question sur une éventuelle réaction néfaste du produit sur leur corps. Société de référence depuis 1968 en produit bio, Cattier a remporté de nombreux palmarès cosmétiques sur la qualité de ses produits. Beaucoup parmi les habitués de la marque sont donc séduits par ce Gel moussant car à part son ingrédient cent pour cent naturel, il est également vendu comme étant le produit idéal pour toute la famille.
La déclaration de l’Afssaps sème maintenant le doute au sein de ces consommateurs qui ne demandent qu’une chose, mettre cette affaire au clair. Est-ce qu’il y a des conséquences négatives ? Quelles sont les maladies engendrées ? Y-a-t-il une possibilité de remboursement ? beaucoup de questions restent sans réponse pour les consommateurs. Le mutisme de l’Afssaps face à ces questions laisse plus d’un dans le doute. A se demander si cette suspension n’est pas seulement le fruit d’un problème administratif. Dans ce cas les vertus du produit ne sont pas du tout concernées. Une histoire à suivre.