A la manière de prédiction de l’avenir, l’astrologie maya est une des plus connues. Elle est même à l’origine du fameux calendrier sacré appelé « le Tzolkin ». Zoom sur cette science.

Une astrologie inventée par une ethnie avancée
Entre l’an 200 et 900 avant J.C, les Mayas formaient un groupe culturel hétérogène vivant dans le sud du Mexique et dans une partie nord de l’Amérique Centrale : le Guatemala, le Belize, le Yucatan, le Salvador... La particularité de ce groupe ethnique se penche plus sur sa civilisation particulièrement développée, notamment en mathématiques. En effet, ils se révélèrent d’excellents géomètres et constructeurs. Leurs écrits ont également permis de déduire que les Mayas étaient aussi de très bons astronomes. Leur quotidien était rythmé par l’analyse de la vie des astres et celle de la Voie lactée en général. La preuve, l’alignement de certains éléments architecturaux, tels que leurs constructions mayas démontrent qu’ils avaient déjà des connaissances sur les mouvements du Soleil et de la Lune. Une compétence qui leur a justement permis de créer certains calendriers d’une précision remarquable dont le Tzolkin d’un usage essentiellement religieux, ou le Haab d’un usage agricole. Réalisés avec une extrême précision, ces calendriers, fruit de nombreuses analyses astronomiques établissent un rapprochement entre les cycles biologiques de l’Homme et le monde qui l’entoure. C’est à dire du Comos et des planètes.
L’astrologie maya, le Tzolkin
L’astrologie maya s’appuie plus particulièrement sur le Tzolkin. Le lézard, le singe, le faucon, le jaguar, le renard, le serpent, l’écureuil, la tortue, la chauve-souris, le scorpion, le cerf, la chouette et le paon sont les 13 signes de l’astrologie maya, correspondant aux treize périodes de l’année maya. Essentiellement basé sur l’étude de la position des planètes et des phénomènes astraux, tels que les solstices ou les équinoxes, ce calendrier permettait à la fois de compter le temps, mais surtout, de prévoir avec une précision certaine, les « phénomènes » à venir et de fixer les dates de grandes cérémonies. Car, pour les Mayas, la Voie lactée revêt un rôle très important. Toutes les prédictions découlent de l’observation de ces phénomènes tout en tenant compte de Vénus, Mars, Jupiter, Saturne et les Pléiades, lieu où les Mayas cosmiques en seraient originaires... Sujet à controverse, certes, mais la fin du monde le 21décembre 2012 fait partie de ces étranges évènements qui ont été prévus par le calendrier Maya. En effet, les Mayas prévoient le croisement entre la Voie lactée et l’écliptique du Soleil à cette date. Une conjonction appelle « l’arbre sacré », annonçant le début d’un nouveau cycle de 5200 ans.