À la naissance, le bébé est nourrit généralement avec le lait maternel. Mais au fur et à mesure qu’il grandit, les parents doivent l’initier à de nouvelles modes d’alimentation, puisque le lait maternel ne suffira plus pour apporter toutes les valeurs nutritives, dont il aura besoin pour sa croissance. La diversification alimentaire consiste à introduire des denrées alimentaires autres que le lait dans l’alimentation des nourrissons.

Diversifier l’alimentation du bébé : vers une intégration en douceur
Avant toutes choses, la précipitation est à éviter, car il faut respecter l’évolution de l’organisme du bébé. La diversification alimentaire d’un nourrisson doit débuter à l’âge de 6 mois normalement. Par ailleurs, il faut donner du temps au bébé de s’adapter au changement. Le concept est donc d’introduire de façon progressive les aliments tout en tenant compte de l’état de santé de l’enfant. Les produits à risque tel que l’arachide ou le blanc d’œuf ne doivent pas figurer précocement dans le régime du bébé. Et pour ceux qui sont issus d’une famille de terrain allergique, les parents doivent adresser plus de vigilance sur la consommation des protéines végétales et des animaux allergisants. Pour ne pas brusquer le bébé, le mieux est de commencer par de faibles quantités, puis augmenter le volume des nourritures après un intervalle de quelques jours. Il est également important de tenir compte de la structure de l’aliment et du goût de l’enfant. La consistance des nourritures doit évoluer avec le développement neurologique de l’enfant. Et lorsque arrive le moment où le bébé développe un goût alimentaire bien défini, les parents doivent également respecter son choix tout en faisant attention à ce qu’il obtienne toutes les valeurs nutritionnelles dont il a besoin pour grandir en bonne santé.
Diversifier l’alimentation du bébé : composition du régime et mise en garde
Généralement, le régime d’un bébé devra contenir 6 groupes d’aliments bien définis. En suivant les conseils et les recommandations du personnel médical qualifié, les parents doivent fournir à leur enfant une quantité suffisante de produits laitiers comme le yaourt ou le fromage qui apportent du calcium, du phosphore, des vitamines B2, A et D, ainsi que des protides et des lipides animaux afin de fortifier ses os. Les viandes, les céréales ou les produits farineux, les fruits et légumes, les matières grasses comme le beurre ou l’huile végétale ainsi que les saccharoses trouvés dans le miel ou les confitures doivent également faire partie du régime alimentaire du bébé. La carence sur l’un des éléments nutritionnels essentiels pourrait être nocive à la santé et à la bonne croissance du bébé. Par exemple, un manque en fer augmentera le risque de développement de diverses infections ORL. Cependant, les parents doivent être prudents face au risque d’obésité infantile, un fléau qui menace bon nombre d’enfants aujourd’hui. Ainsi, il est conseillé de respecter les doses prescrites par le nutritionniste concernant la quantité et la diversification de la nourriture du bébé. À rappeler qu’un bon équilibre alimentaire est la meilleure arme pour lutter contre la malnutrition et les problèmes d’obésités. Et en vue d’éviter les problèmes d’intoxications alimentaires, il est plus prudent d’acheter les produits alimentaires des nourrissons comme les céréales et les laits en boîte dans les pharmacies.