La pratique d’un sport est bonne pour la santé, c’est connu ! Mais lorsque cette dernière est trop excessive et/ou qu’elle est ressentie comme un besoin viscéral telle une drogue, l’activité physique n’est plus l’allié du bien-être, mais tend plutôt à en être l’ennemi.

Sport et santé : un duo toujours gagnant ?
Habituellement cité comme un des facteurs favorables à la santé ou au bien-être d’une personne, le sport est pourtant parfois pointé du doigt lorsque, loin de faire du bien à celui ou celle qui le pratique, il détruit plutôt sa santé. On parle de pratique à outrance, d’une installation d’un besoin irréfrénable et d’addiction. Ce revers de la médaille puise pourtant sa source de cette haute considération du sport que l’on a, le portant aux nues pour ses multiples bienfaits sur le corps humain.
Ainsi, dans l’objectif de retrouver la forme, d’améliorer leurs performances physiques ou d’affiner leur silhouette, des personnes se mettent au sport en espérant retirer tous les bénéfices. Mais il y a sport et… sport. L’activité sportive pratiquée dans des conditions adaptées, c’est-à-dire dont les fréquences et l’intensité sont conformes aux performances physiologiques de chacun, est celle qui est associée à une bonne hygiène de vie, celle qui fait du bien.
Quand le sport n’est plus synonyme de forme et bien-être
Lorsque la pratique d’un sport se rapproche davantage de l’addiction, qu’elle se fait en excès et que le pratiquant ressent un besoin irrépressible de s’y adonner, c’est là que le sport revêt son côté nuisible à la santé. Comment le sport peut-il rendre accro et être néfaste ? De nombreuses hypothèses sont avancées pour répondre à cette question, parmi lesquelles le désir impérieux de ressentir cette sensation de bien-être qu’il engendre grâce à la sécrétion d’endorphine.
La dépendance au sport trouve également une explication sur le plan psychologique. Découvrant qu’une activité sportive leur permet d’afficher un corps plus esthétique et/ou leur font prendre conscience de leurs aptitudes physiques, les « addicts » au sport en mal de reconnaissance individuelle voient dans ce dernier un moyen d’augmenter leur estime de soi. Quant à reconnaître un cas de dépendance, vouloir absolument faire du sport malgré la douleur est un des signes éloquents du sport pathologique.