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Le placenta prævia

Le placenta est une couche de cellules à l’intérieur de l’utérus où le fœtus tire les nutriments indispensables pour son développement pendant la période de grossesse. Généralement, le placenta prend place sur la partie supérieure de l’utérus afin que le fœtus puisse se développer. Mais il se peut qu’une anomalie puisse apparaître et fait que le placenta ne soit pas à sa bonne place, c’est ce que le monde médical appelle placenta prævia. Appelée aussi placenta bas inséré, cette anomalie peut compliquer l’accouchement par voie normale. Toutefois, il faut rassurer les futures mères en parlant de placenta prævia, car au début de la grossesse, lors d’une échographie, le placenta peut se placer assez bas, mais c’en est pas forcément un.

Le placenta prævia et ses symptômes

Selon la statistique, 1 grossesse sur 200 présente de placenta prævia. On peut distinguer 3 types de placenta prævia : le central où le placenta recouvre la totalité du col utérin, obstruant ainsi l’ouverture. Le partiel recouvrant une partie de l’ouverture interne et enfin le marginal où le placenta se trouve à la périphérie de l’ouverture. Les symptômes de la maladie peuvent se traduire par des hémorragies au cours du dernier trimestre de grossesse. Ce saignement, indolore et sans signe d’accompagnement, survient surtout la nuit où tout l’organisme est reposé. Mais on peut déjà diagnostiquer la présence du placenta prævia à l’échographie dès le 4e mois de grossesse. Et c’est en fonction du diagnostic que le médecin prend des précautions. Si après le 4e mois de grossesse, le placenta reste toujours bas inséré, le repos total est la solution la plus adéquate. Car en plus de provoquer des hémorragies et des contractions utérines, le placenta prævia amène à la prématurité. Mais il faut dire que dans la plupart des cas, le placenta reprend sa position normale avant l’accouchement.

Le placenta prævia et son traitement

Les facteurs de risque du placenta prævia peuvent être multiples suivant les femmes, mais les causes directes sont la présence de fibromes ou de cicatrices dues à une précédente césarienne, avortements ou de placenta prævia précédent. Il se peut aussi que l’embryon soit placé très bas dans l’utérus ou bien une formation anormale du placenta. Le nombre de grossesses augmente aussi le risque de placenta prævia sans oublier l’âge. Une femme plus âgée présente 3 fois plus de risque de développer un placenta prævia qu’une femme de moins de 30 ans. La prise de cocaïne et de tabac pendant la grossesse peut augmenter le risque du développement du placenta prævia. À noter que la fécondation in vitro peut aussi être un facteur de risque de cette maladie.

Si le diagnostic confirme le développement de placenta prævia, le traitement qui s’impose dépend de l’avancement de votre grossesse et de l’hémorragie. Si la patiente ne saigne pas, le médecin peut prescrire un congé de maternité anticipé pour que la mère puisse se reposer. Ainsi, les tâches ménagères doivent limiter et elle ne doit pas non plus transporter des charges jugées trop lourdes. Toutefois, si la femme saigne beaucoup, l’hospitalisation et l’administration de médicaments pour prolonger la grossesse sont recommandées.




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