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Le servage maternel

Le sevrage est l’arrêt de l’allaitement. Normalement, il devra débuter entre la 2e et 3e année de l’enfant. Mais de nombreuses mères sont contraintes de procéder à un sevrage maternel précoce. Il s’agit d’une procédure qui nécessite de la patience tant chez la mère que chez l’enfant. Mais dans tous les cas, il faut éviter de se culpabiliser. Procéder avec lenteur et douceur permettra à l’enfant de s’adapter à sa nouvelle mode de vie.

Le servage maternel : prendre le temps et laisser bébé s’adapter au changement

À la naissance, un bébé sollicite toujours le lait maternel, généralement idéal pour sa croissance et sa bonne santé. Cependant, dans le cas où la mère est obligée de procéder à un sevrage précoce, le tout est d’agir avec douceur et patience. En effet, il faut y procéder progressivement en vue d’éviter une privation douloureuse. Bien sûr, le temps joue un rôle important. Ainsi, débutez par un biberon tous les 5 jours, pour remplacer la tétée, ce qui pourrait diminuer la quantité de production de lait maternel. Il serait aussi efficace l’allaitement de nuit par un biberon.

Par ailleurs, il faut introduire le plus tôt possible le biberon dans l’alimentation du nourrisson c’est-à-dire au cours de la troisième semaine de sa naissance. Au cas où il aurait du mal à s’adapter à la tétine, il faut miser sur la patience, l’obliger serait une erreur. Lorsque le bébé a faim, offrez-lui plutôt un biberon avant de lui donner le lait maternel et s’il est possible, il vaut mieux laisser cette tâche à la charge du père, ou la personne qui sera chargée de garder le bébé durant l’absence de la mère.

Le servage maternel : suivre ces astuces pratiques

Il est évident que le goût du lait préparé se diffère du maternel. Pour faciliter donc l’adaptation de l’enfant au sevrage, il serait plus adéquat de mettre du lait maternel dans le biberon le premier temps. À noter le lait maternel se conservent 6 mois au congélateur alors qu’au réfrigérateur, sa validité ne dure que 8 jours au maximum. À l’âge de 3 mois, le sevrage peut s’accompagner d’une diversification alimentaire ce qui pourrait alléger le problème. Toutefois, il faut toujours être prudent face au risque d’obésité. Ainsi, évitez à tout prix de consoler le bébé par de la nourriture. Les seins de la mère gonfleront également ors du processus du sevrage, mais il n’y aucune raison de s’inquiéter, car au fur et à mesure où le bébé arrête de téter, la lactation diminue. Si la douleur est insupportable, il suffit de tirer le lait.

Par ailleurs, pour les femmes qui travaillent, le stress pourrait aussi diminuer rapidement la production de lait. Le sevrage naturel est déconseillé si le bébé est malade. Et puisque le lait maternel est reconnu être le meilleur aliment pour les nourrissons, les mères sont conviées de prendre le sevrage maternel comme dernière option. Par ailleurs, le droit d’allaiter est inscrit dans le Code du travail et plusieurs femmes travaillent et allaitent en même temps.




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