Pour un sevrage tabagique de qualité, les consultations tabacologiques devraient se faire avec un praticien diplômé et formé à la tabacologie. Détaillons ci-dessous en quoi consistent les consultations tabacologiques et comment se déroulent-elles ?

La première séance de consultation tabacologique
Lorsqu’un fumeur doit subir un sevrage tabagique ou a décidé d’arrêter de fumer, il devrait avoir recourt à une consultation tabacologique, généralement avec un tabacologue. Un sevrage tabagique nécessite plusieurs consultations. Parmi les consultations, la première consultation de tabacologie dure toujours plus longtemps, au cours de laquelle le fumeur doit remplir un dossier médical. Ce dernier permet au médecin de mieux cerner son profil dans le but de proposer une stratégie personnalisée bien correspondant à son cas personnel. En fait, cette première consultation vise plutôt à augmenter la motivation de la personne et de bien la préparer à cet arrêt.
Le fumeur devra souffler dans un appareil que l’on appelle un CO testeur, qui sert à examiner comment la personne fume, ainsi que l’ampleur de sa dépendance. Cela est indolore et facile, et même la façon dont la personne fume permet de mieux déterminer la bonne tactique pour le sevrage. Toutefois lors de la première consultation, le fumeur peut décider par forte motivation d’arrêter de fumer, ou aussi avec moins de motivation de décider de réduire sa consommation. Le tabacologue agira de telle sorte à mieux aider le fumeur dans sa décision et sa motivation, et il devra le prendra en charge selon son profil. Ainsi, la première consultation déterminera un calendrier pour le rythme des consultations suivantes.
Les autres séances consultations tabacologiques
Les visites suivantes consistent souvent à un suivi, dont elles peuvent se faire même de manière mensuelle ou même hebdomadaire pour un bon suivi. Un bon suivi est très important du fait que les premières périodes semblent toujours difficiles pour les fumeurs. À chaque consultation, le tabacologue aura à vérifier toute réaction du fumeur vis-à-vis de son arrêt ; et surtout il examinera les conséquences de cet arrêt sur sa santé. D’où, l’évolution du CO en cas d’une réduction du tabagisme et si un épisode dépressif n’a pas lieu, comme dans plusieurs cas de sevrage.