L’environnement où vit un enfant joue un rôle important dans la genèse des maladies respiratoires. Dans les grandes agglomérations le pourcentage d’enfants qui souffrent des maladies des voies respiratoires et pulmonaires sont hautement élevées. Ce qui implique que la majorité de ces pathologies sont souvent liées à la pollution de l’environnement. Les bébés sont encore vulnérables face aux polluants, car leur système respiratoire est encore immature ce qui rend difficile leur défense à l’encontre des allergènes et des microbes ou virus pouvant déclencher des infections respiratoires.

Troubles respiratoires chez les bébés : la pollution de l’environnement
Il faut savoir que les infections respiratoires chez les bébés sont attribuables à la pollution de l’air extérieur et intérieur. Les polluants ne sont pas minimes dans les grandes villes. Citons par exemple, les gaz d’échappement des automobiles, le dioxyde d’azote provenant des appareils de cuisson ainsi que du chauffage au gaz. Sans oublier, les composés organiques et chimiques volatils libérés par les peintures, vernis, les encres, les produits ménagers et les autres produits de bricolages. Il faut aussi tenir compte des moisissures et des acariens qui sont source de graves symptômes d’allergie chez les enfants. À part cela la fumée de tabac ambiante, l’humidité du domicile, la ventilation, les matériaux d’isolation figurent aussi parmi les facteurs qui peuvent éveiller les maladies des voies respiratoires et pulmonaires.
Les pathologies respiratoires les plus fréquentes causées par la pollution sont d’abord l’asthme, la bronchiolite, les rhinites, et les allergies. D’après les études effectuées, ce sont surtout chez les bébés des grandes villes que les sifflements chroniques apparaissent. Pour un enfant, l’apparition de ces sifflements est souvent des signes annonciateurs de l’asthme à l’âge adulte.
Troubles respiratoires chez les bébés : les solutions
La seule échappatoire pour ne pas exposer un enfant à de telle pollution est l’éloignement des grandes villes. S’il n’y a pas moyen, il faut éviter le plus possible l’utilisation des produits cités précédemment, pouvant nuire la santé du bébé. Mais en revanche, favoriser les articles écologiques. Il faut à tout prix donner à un enfant un environnement sain, et cela en commençant par sa chambre pour éviter les allergènes. Donc, éloigner également votre bébé de la fumée, des poussières, des blattes, des chats, des mites, car tout cela peut provoquer en lui des problèmes respiratoires. Si vous êtes également obligé d’habiter en ville, il faut donner régulièrement à votre enfant des aliments aux apports antioxydants considérables, c’est-à-dire des aliments riches en vitamines A, C et E, en bêta-carotène et en sélénium que l’on trouve dans les fruits et légumes. Ces nutriments joueront un rôle important sur la protection des tissus pulmonaires de votre bébé.
Mais il faut souligner que la pollution de l’environnement n’est pas le seul facteur pouvant provoquer les maladies respiratoires. On peut aussi citer les prédispositions génétiques de l’enfant, c’est à dire par exemple des antécédents familiaux asthmatiques. À part cela le style de vie où est exposé un enfant peut aussi être un déclencheur des pathologies respiratoires, bien entendues donc la pauvreté, la mauvaise alimentation qui sera accentuée par la pollution du milieu ambiant.