Étymologiquement, le mot contraception vient du mariage de deux mots latins. D’une part, le mot « contra » qui signifie « contre ». D’autre part, le mot « conceptio » du verne latin « concipere » qui signifie « former un nouvel être ».

La contraception réduit et évite la probabilité de conception
La contraception désigne l’ensemble de méthodes réversibles usitées pour diminuer la fécondité chez les femmes. Elle permet d’éviter de tomber enceinte, pendant une certaine période. Le rôle de la contraception est ainsi d’empêcher l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’œuf fécondé. Pour arriver à ces fins, la politique de contrôle de naissance ainsi que de planning familial ont mis au point plusieurs méthodes contraceptives dont :
la pilule : le moyen de contraception le plus utilisée et consistant à la prise d’une pilule par jour à la même heure.
le stérilet : une méthode contraceptive qui a pour rôle d’empêcher la nidation de l’œuf.
le diaphragme : un creuset en latex à placer dans le fond du vagin ayant pour fonction de protéger le col de l’utérus.
les spermicides : des produits sous forme de crèmes, d’éponges ou d’ovules qui se placent dans le vagin et qui détruisent directement les spermatozoïdes.
les produits contraceptifs injectables au bras ou aux fesses interrompant directement et temporairement la fécondité.
les méthodes traditionnelles de planifications familiales, dont le contrôle de la température, l’observation des glaires et la méthode du 14e jour.
La contraception réduit le risque de surpopulation
Dans certains pays, la contraception n’est pas seulement une méthode usitée pour empêcher la fécondation. Elle fait office d’une arme authentique contre la surpopulation. Prônée par Thomas Malthus au milieu du 19e siècle, la contraception est plutôt assimilée à la politique de contrôle de la naissance et non aux méthodes. Dans ce contexte, celle-ci a été mise en place afin d’éviter tous les risques inhérents à l’explosion démographique et à l’augmentation du taux de la naissance. Cette politique de contrôle de naissance a d’ailleurs déjà été prônée dans l’Antiquité en Égypte. Selon des écrits dans le Papyrus égyptien, Ramsès aurait eu recours à des méthodes de contraception pour délimiter la surpopulation et réduire ainsi les risques permanents de famine. À partir du 20e siècle, cette même politique est reprise d’une façon plus moderne et définit la contraception comme étant un moyen de maintenir la courbe de subsistance supérieure à la courbe de naissance.