Ne pas grossir, se concentrer, combattre l’anxiété...autant de raisons de fumer. Pour arrêter, il existe des aides efficaces, à choisir selon votre profil de fumeur.

Si j’arrête de fumer, je vais grossir
Cette idée préoccupe surtout la gent féminine. Elle est en partie fondée car les femmes ont effectivement tendance à grossir à l’arrêt du tabac, beaucoup plus par rapport aux hommes. Cela s’explique, car tout d’abord, la nicotine est un coupe-faim. Quand vous avez faim, une dose de nicotine peut suffire pour voir l’envie de grignoter disparaître. La cigarette limite également l’envie d’aliments sucrés. Enfin, fumer peut être responsable d’une augmentation des dépenses énergétiques. À raison de 20 cigarettes par jour, vous pouvez brûler jusqu’à environ 300 calories.
La première solution est la diététique. Elle consiste à modifier la façon dont vous vous nourrissez en réduisant les apports en graisse, en augmentant la consommation des fruits et légumes, tout en maintenant les sucres lents comme les pâtes ou le riz. Les exercices physiques représentent également un bon moyen d’arrêter de fumer. Ils augmentent les dépenses en calories et favorisent la production d’endorphine, hormone de plaisir qui peut pallier à la frustration engendrée par l’arrêt du tabac. L’idéal est de pratiquer un sport d’endurance.
Fumer me permet de résister au stress
Beaucoup de personnes, hommes ou femmes, utilisent la cigarette comme un antistress, face à un surcroît de travail ou à une émotion trop forte. La nicotine possède une action tranquillisante très rapide. En effet, il faut moins de dix secondes après l’inhalation pour que la fumée atteigne le cerveau. Ce qui fait que la cigarette calme très rapidement. C’est pour cela qu’en situation de stress ou en prévision de celle-ci, fumer pour avoir sa dose de nicotine permet à certaines personnes de se relaxer.
Pour ce type de profil, la première solution recommandée est de se tourner vers les psychothérapies comportementales et cognitives. Elles consistent à analyser les raisons du stress et à modifier la façon de se comporter par rapport à ces moments-là. Cela afin de trouver une autre méthode pour retrouver le calme. L’autre alternative est de se mettre à la gymnastique douce. Relaxation, yoga, Qi Gong vont procurer à la fois une détente physique et mentale. Privilégiez les gymnastiques qui travaillent la respiration, car elles réduisent considérablement le stress.
Quand je fume, j’ai moins de crises d’angoisse
De nombreuses études ont prouvé que la nicotine a un certain effet relaxant et réduit l’anxiété. À long terme, la cigarette peut jouer un rôle d’antidépresseur, car ses propriétés vont stabiliser l’humeur. Dans les phases dépressives, la consommation de cigarette augmente, et réduit dans les périodes d’apaisement. C’est là où il faut faire très attention, car l’arrêt du tabac peut souvent être déclencheur d’une dépression. Cela est surtout valable chez les femmes, car, certaines utilisent la cigarette pour être dans une meilleure forme morale, sans pour autant souffrir de dépression.
Les antidépresseurs sont, généralement, la première solution proposée. Ce traitement est souvent prescrit pour une durée de trois à six mois, préalablement ou parallèlement à l’utilisation de substituts nicotiniques. Bien entendu, cette prise d’antidépresseurs doit être faite sous une prescription médicale et régulièrement suivie par un médecin spécialiste. Vous pouvez également vous tourner vers les substituts, de préférence sous forme de patchs. Ils atténuent l’anxiété et les sentiments dépressifs qui apparaissent suite à un état de manque de nicotine.