
Le corps n’est pas le seul élément qui peut être victime de maladies chez l’être humain. L’esprit peut également subir des souffrances tantôt sévères, tantôt négligeables. Pleins feux sur la Kleptomanie, un trouble psychologique très gênant.
La Kleptomanie : un trouble psychologique altérant les relations sociales
Le mot Kleptomanie vient de deux mots grecs : kleptês=voleur et mania=folie. Étymologiquement, la Kleptomanie est « la folie du vol ». La Kleptomanie est un trouble psychologique qui se caractérise par une envie irrésistible de voler. A la différence des voleurs, le cleptomane vole pour le plaisir de voler, non pour le désir de s’approprier les affaires des autres. Le cleptomane agit toujours seul, il ne fait pas une étude préalable du vol qu’il va exécuter. Souvent, il vole des objets qui n’ont aucune utilité pour lui.
La Kleptomanie est un trouble psychologique peu connu dans la société. Pourtant, le cleptomane peut être n’importe qui dans la société. Les psychanalystes de la lignée de Freud affirment que la Kleptomanie résulte d’une sexualité insatisfaite voire même inexistante. Pour le cleptomane, le vol, avec les risques que cela comporte, est comparable au moment de l’orgasme lors du rapport sexuel. D’autres hypothèses soulignent que la Kleptomanie provient de problèmes qui remontent à l’enfance.
La Kleptomanie : comment la soigner ?
Pour le cleptomane, le vol constitue un acte d’apaisement. Il permet d’évacuer les troubles et angoisses dans son for intérieur pour laisser place au plaisir et à l’euphorie. La Kleptomanie agit comme une drogue. Le troublé ne peut pas ne pas renouveler son expérience du vol au moment où une occasion se présente. Les cleptomanes ont souvent des problèmes avec la loi. La seule manière de le différencier des voleurs, c’est l’inutilité des objets qu’ils s’approprient. Il arrive même qu’ils les jettent quand ils ont réussi à les voler.
Les statistiques ne sont pas très précises en ce qui concerne le nombre de cleptomanes en Europe ou dans le monde. Le problème, c’est que les cleptomanes ne se reconnaissent jamais malades. Les sujets sur qui les thérapeutes ont pu faire des tests sont ceux qui ont été appréhendés par la police. La Kleptomanie se soigne par les antidépresseurs mais surtout par des méthodes thérapeutiques précises visant à combattre le mal à la racine.