
Chaque année, plusieurs centaines de personnes sont victimes de maladie thrombo-embolique lors d’un voyage de plus de huit heures en avion. Pour limiter les risques liés à ces problèmes, les médecins de la Société Européenne de Cardiologie (SEC) proposent aux voyageurs des mesures relativement simples.
Le risque de la maladie thrombo-embolique et ses formes
Chaque année, plus de 150 000 voyageurs de toute classe sont victimes d’accident cardio-pulmonaire après plus de huit heures en avion. Ce chiffre a été révélé par une étude menée en 2003. Avec l’augmentation de l’autonomie des appareils, ce chiffre ne cesse de s’accroître au fil des années. Le risque de cet accident est perceptible à partir de quatre heures de vol sans escale et il atteint son pic après huit heures. Cependant, de plus en plus de vols durent aujourd’hui 12 heures, voire 18 heures sans escale. Selon la même étude, les risques d’accident cardio-pulmonaire les plus fréquents se trouvent être l’embolie pulmonaire et la thrombose veineuse profonde ou « syndrome de la classe économique ». La première survient lorsqu’un caillot sanguin obstrue le système artériel pulmonaire, alors que l’autre est caractérisé par la migration d’un caillot du réseau des membres inférieurs vers l’artère du poumon.
Comment limiter le risque de maladie thrombo-embolique ?
Touchant les passagers de toutes les classes, les deux risques de maladie cardio-pulmonaire ont pour cause principale l’immobilité durant plusieurs heures. Avec l’immobilité, plusieurs facteurs favorisent la survenue de ces accidents tels que la déshydratation, l’appauvrissement en oxygène de l’air et la position assise prolongée. Pour limiter les risques de ces syndromes, les médecins de la Société Européenne de Cardiologie ont proposé des mesures destinées à pallier les causes. Ainsi, ils invitent les voyageurs à marcher le plus souvent possible ou à faire des exercices physiques durant les vols de plus de quatre heures. Ils recommandent aussi de boire beaucoup d’eau. Excepté les alcools, toutes les boissons sont permises. Valables pour tous les passagers, ces mesures s’adressent particulièrement aux personnes ayant des antécédents cardio-pulmonaires. Afin de limiter les risques d’accident pulmonaire, les médecins invitent les personnes âgées à consulter avant de prendre un avion.