La silicone est utilisée en chirurgie esthétique essentiellement pour les prothèses mammaires. Il convient de distinguer la silicone liquide des prothèse de gel de silicone. Découvrons pourquoi...

Il existe beaucoup de « on dit » sur la silicone utilisée en chirurgie esthétique. On parle de complications, de risques pour la santé, mais malgré cela, de plus en plus de personnes passent au bistouri pour remodeler leur corps.
Est-ce que toutes les sortes de silicones sont compatibles avec notre corps ? Y a-t-il de meilleures alternatives ?
Quels sont les types de silicone ?
Avant toute chose, il convient de distinguer la silicone liquide de celle des prothèses de gel. La première méthode est strictement interdite dans les pays d’Europe comme aux Etats-Unis, car elle est responsable de ces fameuses complications qui déforment le corps. Les prothèses, en revanche, offrent un degré de qualité nettement supérieur et ont su donner satisfaction aux personnes opérées.
Non à la silicone ! Oui au gel de silicone !
Lorsque l’on aborde le thème de la chirurgie esthétique, on fait souvent le lien avec la silicone. La silicone est une composante chimique naturelle, transparente et sans odeur, qui a pour principale caractéristique d’être malléable et facile à combiner avec d’autres éléments. Mais lorsqu’une femme se fait refaire la poitrine, ou qu’un homme se fait rajouter des muscles pectoraux, ce sont des prothèses remplies de gel de silicone que l’on implante. Elles ont l’avantage d’être de longue durée, et les patients peuvent choisir la taille de leurs prothèses.
Une nouvelle méthode à partir de graisse humaine
Avec l’avancée de la chirurgie, il paraitrait que la silicone appartienne maintenant au passé. Le gel hyaluronique ou bien la graisse corporelle font de la concurrence aux prothèses en silicone. Pour le cas des lèvres ou des pommettes, il s’est avéré que le gel hyaluronique soit très efficace. Mais la principale révolution devient l’application de la propre graisse du patient.
L’opération est simple, on fait une liposuccion sur une partie du corps, qui sera appliqué sur la zone désirée par le ou la patiente. Bien qu’il soit difficile d’assurer un volume sur et définitif (étant donné qu’une partie de la graisse est absorbée par le corps), cette méthode garantie au patient que le corps ne rejettera pas la substance, du fait que cela provient de son organisme. Cependant, on ne peut appliquer cette technique pour des implants mammaires car cela pourrait gêner à la détection d’un cancer lors d’une mammographie.
Alors je me fais opérer ou non ?
Quoi que vous décidiez, il faut choisir un chirurgien compétent, et ne pas sauter sur une technique sous prétexte qu’elle est moins chère, ce n’est peut être pas pour rien si c’est moins cher.
Quant aux prothèses mammaires, elles donnent de bons résultats, leurs tailles et leurs formes sont définitives. Seulement dans 5% des cas, les patients rencontrent des complications comme des infections…Dans certains cas, la prothèse peut devenir dure comme de la pierre auquel cas, il faut recourir à une opération pour l’extraire.
Pour les autres parties du corps, la tendance mondiale des meilleures cliniques porte sur le modélisme à partir de graisse humaine, une forme naturelle et moins agressive pour l’organisme.
Cependant chaque intervention chirurgicale présente un risque, mais comme pour toute opération nécessitant une anesthésie générale. Vous pouvez aussi bien attraper une infection post-opératoire après vous être fait opérer pour éviter un risque d’appendicite que pour l’augmentation de votre tour de poitrine !